God save our gracious QueenJe dis « nous », mais je n'ai pas chanté cette chanson, pas pour une raison politique, mais parce que même si j'avais une connaissance « théorique » de God Save the Queen, je n'avais vraiment aucune idée de l'air, et j'ai été surpris de voir que les Canadians en chantaient même la moitié en français!
Long live our noble Queen
God save the Queen!
Qu'elle soit victorieuse
Heureuse et glorieuse
Que Dieu protège notre Reine
Vive la Reine!
Photo de +shaun noonan+ |
Les Américains ne portent pas le coquelicot. Début novembre, sur le campus, on peut plus facilement reconnaître les Canadiens, comme plusieurs portent un coquelicot.
In Flanders Fields est un beau poème (par John McCrae) :
In Flanders fields the poppies blow
Between the crosses, row on row
That mark our place; and in the sky
The larks, still bravely singing, fly
Scarce heard amid the guns below.
We are the dead. Short days ago,
We lived, felt dawn, saw sunset glow,
Loved and were loved and now we lie
In Flanders fields
Take up our quarrel with the foe:J'aimerais le traduire en français... je vais peut-être commencer bientôt, mais attendre d'être un écrivain célèbre avant de la publier, parce que je fais face à une compétition sérieuse, et j'ai nommé la version officielle, dont je ne suis pas totalement satisfait et dont plusieurs d'entre nous connaissons au moins les premiers vers...
To you, from failing hands, we throw
The torch; be yours to hold it high.
If ye break faith with us who die
We shall not sleep, though poppies grow
In Flanders fields
Au champ d'honneur, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix; et dans l'espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.
Nous sommes morts,
Nous qui songions la veille encor'
À nos parents, à nos amis,
C'est nous qui reposons ici,
Au champ d'honneur.
À vous jeunes désabusés,C'était une belle cérémonie, et je suis retourné au travail (pas de repos pour les élus et les damnés!) un peu plus en paix avec l'idée du Canada.
À vous de porter l'oriflamme
Et de garder au fond de l'âme
Le goût de vivre en liberté.
Acceptez le défi, sinon
Les coquelicots se faneront
Au champ d'honneur.